Real-Chelsea : « Au Bernabéu, on ne peut jamais considérer que c’est perdu » Carlo Ancelotti

Carlo Ancelotti et le Real Madrid ont eu chaud face à Chelsea mardi soir en quarts de finale de la Ligue des Champions. Bousculés, menés, battus par Chelsea, les Madrilènes ont tout de même réussi à se qualifier en demi-finale malgré la défaite (2-3) à domicile. Après la rencontre, l’italien s’est exprimé et a analysé ce match tendu et difficile pour son équipe.

Un match à couper le souffle : « Beaucoup de souffrance, nous étions menés 0-2 sans le mériter, l’équipe a été bonne. J’ai beaucoup souffert. Nous n’avions pas la faim d’aller marquer, nous n’en avions pas besoin, mais je ne pense pas que nous méritions ce 0-2. Ensuite on a un peu baissé de rythme, on s’est inquiété, puis le 0-3 a libéré l’équipe et on a tout donné. Sur les 120 minutes, je pense que nous avons tout donné et que nous avons mérité la qualification. »

Jeu du Real dans la retenue : « Je pense que oui, on a joué un peu avec les brides, comme des chevaux. Puis nous nous sommes libérés, le stade a poussé, avec sa magie, et nous avons su que nous devions souffrir. C’est totalement normal, Chelsea est une grande équipe ».

Des changements courageux : « Nous avons gagné parce que nous avions l’énergie pour garder le match en vie. Les changements ont consisté à mettre plus d’énergie. Puis il y a eu le remplacement forcé de Nacho parce qu’il ne pouvait plus continuer. L’équipe a beaucoup souffert. Tout le monde a donné son maximum. Le match était difficile, nous le savions, mais c’était plus compliqué. On ne méritait pas ce 0-2. Nous avons souffert sur les coups de pied arrêtés car il nous manquait notre meilleur joueur sur coups de pied arrêtés, Militao. Après le 0-2, l’équipe a connu une baisse de régime psychologique, mais la magie de ce stade aide les joueurs et l’équipe à ne jamais abandonner. Je suis très heureux d’atteindre les demi-finales avec cette équipe et ce club. Nous avons souffert, mais plus nous souffrons, plus je suis heureux ».

Comment il a vécu ça depuis le banc : « Je me dois de rester calme, bien évaluer ce que je dois faire. J’ai mis Camavinga et Rodrygo pour apporter de l’énergie dans l’équipe. Le pressing de Chelsea les a fatigués et cela nous a donné un avantage en prolongation. L’équipe était plus fraîche. »

S’il a eu peur de perdre : « Je ne nous ai jamais vu perdre, même si c’était compliqué. Au Bernabéu, on ne peut jamais considérer que c’est perdu. Carvajal a très bien joué en défense centrale ».

Realmadrid24 via Real-France

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