Le président du Real sous les feux des critiques après l’échec de la Super League
Homme particulièrement puissant au-delà des frontières pyrénéennes et même dans le monde de façon générale grâce à ses activités dans le secteur de la construction, Florentino Pérez a beaucoup fait parler de lui ces derniers jours. En bien, d’un point de vue d’une poignée de fidèles, mais surtout en mal pour la plupart des amateurs de foot.
Forcément, sur les réseaux sociaux, le patron du Real Madrid a été très décrié. Mais de nombreuses personnalités du foot s’en sont prises à lui, à commencer par le président de la Liga Javier Tebas, les deux hommes étant en conflit ouvert depuis des années. « En décembre 2020 je disais déjà que Florentino Pérez était très étourdi, maintenant il est perdu », a lancé le boss de la Liga sur les réseaux sociaux. « Il est égoïste, égoïste… et encore égoïste. Il ne pense qu’au Real Madrid. Un club comme Villarreal n’a pas besoin que Florentino vienne le sauver », a expliqué de son côté Fernando Roig, le président de Villarreal, agacé que son homologue madrilène se présente comme le sauveur du foot avec son projet.
Florentino Pérez taclé de partout
« Les revenus qui devaient soutenir le projet n’existaient pas. Personne n’a parlé à un opérateur. Jamais. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de conférence de presse ? Parce qu’il n’y avait rien à présenter. Les Allemands et les Français ne sont pas entrés. Et il y avait Tottenham, au lieu de Séville. Je pense que Florentino Pérez doit réfléchir aux conséquences de ce qu’il a fait. Conséquences pour le football et pour la trajectoire impeccable du Real Madrid », a pour sa part déclaré le polémique boss de Mediapro Jaume Roures. Ramón Calderón, ancien président du Real Madrid, affirme que « Florentino Pérez doit demander pardon pour ce bordel ».
Dans les médias, du moins ceux qui ne sont pas proches de l’homme tant influent en Espagne, on parle de « ridicule », de « grand échec » et bien d’autres noms et adjectifs peu flatteurs pour le principal dirigeant du champion d’Espagne en titre. Nul doute que cet épisode laissera des traces pour Florentino Pérez, pourtant très souvent habitué à réussir tout ce qu’il entreprend, dans le football comme dans les affaires…