Carlo Ancelotti : « les souvenirs des remontadas sont encore frais »
L’entraîneur du Real s’est confié dans une interview pour le site de l’UEFA, en marge de la Supercoupe d’Europe, qui mettra aux prises le Real à l’Eintracht Frankfurt.
Dans sa première partie, Carlo de l’importance de ce match et a fait remarquer le retard du Real sur les Allemands d’un point de vue purement physique. L’Italien a, en suite, abordé d’autres sujets, dont voici l’extrait.
Les remontadas en Ligue des Champions : « C’est un souvenir très frais et il y avait aussi une alchimie très spéciale avec les supporters et le stade. Toutes les remontadas que nous avons réalisées l’ont été dans notre stade, grâce à cette impulsion qui venait des tribunes. Il faut toujours y croire, ne jamais abandonner. Après tout, nous avons joué contre des équipes très fortes. Il était inévitable que nous souffrions. »
La différence entre La Décima et la victoire de la saison dernière : « En 2014, la Décima était probablement plus prévisible parce que l’équipe avait déjà été proche de l’atteindre tant de fois. Gareth Bale venait de nous rejoindre et nous étions les favoris pour remporter le titre dès le départ. Cette année, nous étions tout sauf favoris, mais nous avons quand même réussi à gagner, grâce à la grande cohésion et à la qualité de l’équipe. Je pense que les facteurs clés ont été l’humilité et l’expérience des anciens, complétées par l’énergie et l’enthousiasme des plus jeunes.
Les arrivées de Tchouameni et de Rüdiger, et les départs du Real cet été : « Je crois que nous avons deux joueurs qui sont parmi les meilleurs au monde à leur poste. Tout d’abord, leur qualité augmente les capacités physiques et techniques de l’équipe. Ensuite, il y a la nécessité de s’adapter au groupe et que le groupe s’adapte un peu à eux.
Il ne faut pas oublier que les trois qui sont partis, Marcelo, Isco et Bale, ont marqué l’histoire de ce club ces dernières années, donc tout le Real Madrid leur est reconnaissant. Nous espérons que les nouveaux arrivants pourront répéter les exploits de ceux qui sont partis. »